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Pensée du samedi 15 janvier 2005

Misères du monde - occupent moins les humains que leurs petits problèmes personnels

Dans leur existence quotidienne, les gens ne s’inquiètent pas tellement du sort de leur prochain. Oui, bien sûr, quelques minutes, quand ils voient aux informations télévisées des images de dévastations, de famines, de massacres, là, ils sont émus, et parfois même des larmes leur viennent aux yeux. Mais ils oublient vite. Le moment d’après ils retournent à leurs sujets de mécontentement habituels : un patron qui les exploite, un concurrent qui a pris leur place, le voisin qui empiète sur leur terrain, le mari, la femme, les enfants, la belle-mère… Et toutes les misères du monde sont loin ! Je ne dis pas qu’il faut négliger ses problèmes personnels ; simplement je souligne que chacun se préoccupe davantage des petites difficultés qu’il rencontre dans sa vie de tous les jours, que des catastrophes qui arrivent aux autres. Là, le plus souvent, on se contente de dire que le monde est mal fait.

Omraam Mikhaël Aïvanhov


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